LE DUGONG

 

 

 

 

 

 

Dugong, grand mammifère marin vivant dans les eaux tropicales de l'océan Indien et de l'océan Pacifique.
Il a un corps massif mesurant entre 2,4 et 2,7m de long qui se termine par une queue fourchue et aplatie horizontalement.
Les membres antérieurs sont des nageoires arrondies!; les membres postérieurs ont disparu.
Les grandes lèvres musclées (la lèvre supérieure est fendue) servent à arracher les plantes aquatiques.
Les molaires et les bourrelets durs du devant de la mâchoire broient la nourriture!; le mâle possède également deux petites incisives en forme de défenses.

 


Le dugong, qui se nourrit essentiellement la nuit, se déplace habituellement en couple ou en petits groupes.


Après une gestation d'environ treize à quatorze mois, le petit (généralement unique) naît dans l'eau et se met à téter les mamelles de sa mère.

Années ~70 maximum de longévité ( la plupart meurent à un plus jeune âge)

L'alimentation est constituée d'algues et de zostères.

période Pré-reproductrice (femelles) 6-17 ans de période Pré-reproductrice (mâles) 4-16 ans de période de gestation 13-15 mois portée la longueur de lactation de la taille 1 pendant 14-18 mois d'intervalle de vêlage 3-7 ans
Le taux possible maximum du ~ 5% d'augmentation (par exemple bas mortalité normale et aucune mortalité humain-induite) par an a estimé le ~ 5% de taux de mortalité normale par an

Le dugong est un gros mammifère marin sympathique de l'ordre de siréniens comme le lamantin. Sa taille varie de 2.20 à 3 mètres et il pèse jusqu'à 500 kg.

Cet animal marin inoffensif a longtemps été chassé pour sa chair, sa graisse, son huile et sa peau et, aujourd'hui, on pense que la population mondiale des dugongs est réduite à moins de quarante mille individus.

Quand il n'est pas molesté, le Dugong est de nature grégaire, mais de nos jours on ne le rencontre dans les eaux indiennes que par individus isolés, rarement par couples, jamais en grandes formations. Il ne vit en effet que dans les eaux littorales peu profondes que n'agitent ni les courants violents, ni les grandes vagues, ni la houle océanique. Le seul inconvénient sérieux de cet localisation dans les eaux littorales est qu'elle rend l'animal particulièrement vulnérable à la prédation humaine. Sa chair tendre et de goût excellent a la réputation de posséder des vertus aphrodisiaques remarquables: il n'en faut pas plus pour motiver la chasse acharnée qui lui est faite partout.


Il fait maintenant partie des espèces menacées.
Les voyageurs de l'Antiquité prenaient parfois les dugongs pour des sirènes et les identifiaient aux sirènes de la mythologie.

Les prés de Seagrass dans la grande région de récif de barrière jouent un rôle essentiel en soutenant les communautés marines côtières et en maintenant la flore diverse et la faune. Dugongs et tortues, les deux espèces en danger, dépendent des seagrass comme source de nourriture. Les lits de Seagrass sont des écosystèmes fragiles et sont facilement endommagés par beaucoup d'activités humaines comprenant la pollution, draguant et chalutant.
Le Dugong et les lamantins, seuls survivants de l'ordre des siréniens qui fut jadis beaucoup plus important, partagent avec les cétacés le privilège de s'être adaptés à vivre dans l'eau beaucoup mieux que n'importe quels autres mammifères.

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